Un été à l'Islette
Château de l'Islette, été 1892. Camille Claudel y installe son atelier estival.
Et comme Rodin tarde à la rejoindre, elle trouve un réconfort dans sa correspondance avec Debussy. À mesure que la Valse prend forme, traduisant la tension au sein du couple, Eugénie, la préceptrice et la petite châtelaine entrent dans la danse.
Eugénie, jeune Parisienne cultivée dont les parents craignent qu'elle ne devienne vieille fille, est engagée comme préceptrice au château de L'Islette, en Touraine. Dans ce décor enchanteur, elle s'attache aussitôt à Marguerite, sa petite élève. Entre deux leçons, Eugénie et l'enfant profitent de ce huis clos champêtre propice au repos et à l'insouciance. Mais lorsque Camille Claudel arrive à L'Islette pour en faire son atelier estival, l'artiste devient l'objet de toutes les attentions et de toutes les fascinations. Celle que l'on nomme respectueusement " Mademoiselle Camille " dessine le jour, sculpte la nuit. Elle travaille sans relâche à un groupe de valseurs jusqu'à l'épuisement. Malgré la chaleur étouffante et la poussière d'argile qui lui brûle les poumons, elle veut insuffler à son œuvre suffisamment de son âme pour que ses personnages de terre s'animent. Et comme Rodin tarde à la rejoindre, elle trouve un réconfort dans sa correspondance avec Debussy.
À mesure que la valse prend forme, traduisant la tension au sein du couple Claudel/ Rodin, Eugénie et la petite châtelaine entrent dans la danse.