Douce violence
Véritable “ roman de non-fiction ”, le récit autobiographique de Gwenndoline T. exerce sur le lecteur une double fascination qui tient à la fois à l'habileté de la technique dramatique d'exploration des caractères et au thème lui-même qui justifie le titre du roman.
Son refus de cacher son homosexualité, de réprimer la réalité des expériences vécues, donne corps à l'évocation en refusant tout pessimisme.
Son roman apparaît à la fois brillant, intense, tourmenté, chaotique, comme l'œuvre inachevée d'un génie instable, que n'aurait pas réfuté Allen Ginsberg : “ Nous ne sommes pas des enveloppes de suie, nous ne sommes pas de tristes, sinistres poussiéreuses locomotives sans vision, nous sommes tous à l'intérieur de magnifiques soleils ”.