Retour à Paris
Après une enfance heureuse au Caire, chez ses grands-parents paternels, Colette suit sa mère en 1946 à Paris pour ses études. Mais le Paris d’après-guerre lui semble morne. Elle ne s’étend guère avec son frère, ni avec sa grand-mère. Les fréquentes absences de sa mère accentuent son sentiment de solitude, et elle se réfugie auprès de la cuisinière, qui lui fait découvrir les marchés parisiens et l’initie aux délices de la gastronomie française. Petit à petit, « l’Égyptienne », comme on l’a nommée, devient « la Parisienne ». Colette Rossant évoque ses souvenirs où se mêlent des goûts, des odeurs et des textures merveilleuses, se dessinant à travers eux le portrait d’une « passeuse » ouverte sur le monde.