Plus tard je serais cuisinier
Pour Laurence Cerquiglini-Rivat et Thierry Rivat la naissance de leur fils Baptiste fut un vrai bonheur. Eux, qui souhaitaient plusieurs enfants. Il était si beau avec ses grands yeux bleus. Il était sage, tellement sage que tout le monde leur disait c'est normal il est «tranquille comme Baptiste», eux se disaient que c'était facile d'être parent, qu'ils avaient beaucoup de chance. Ils profitaient du moment présent, étant bien loin de s'imaginer ce que l'avenir leur réservait Le sourire de Baptiste s'est terni vers l'âge de dix-huit mois. C'est beaucoup plus tard, presque trop tard pour une prise en charge adaptée, qu'ils ont appris que leur petit protégé est autiste. Une véritable course contre la montre s'est alors engagée pour essayer de sauver le petit garçon, de l'éloigner des centres psychiatriques auxquels il était voué. À travers ce journal de bord entrecoupé de poésie, et de peinture, les auteurs retracent leur vie avec Baptiste, leurs difficultés mais aussi les moments de bonheur partagés.