Les aventuriers de la mer, tome 2 : Le navire aux esclaves
Avec La Citadelle des Ombres, Robin Hobb s'est imposée en France comme un écrivain majeur, mêlant une subtile connaissance de la psychologie à l'art très original de semer dans son récit des éléments fantastiques. Ainsi parvient-elle à mieux souligner l'étrangeté de la destinée humaine en affinant des personnages qui, sous sa plume, atteignent à une saisissante universalité.
Dans ce deuxième volume des Aventuriers de la mer, La vivacia, le dernier bateau qui subsiste dans la famille des Vestrit, est désormais confiée à Kyle, qui compte en faire un transport d'esclaves afin de restaurer la fortune d'antan. Pour parvenir à ses fins, celui-ci entend soumettre chacun des siens à sa volonté de fer : son propre fils Hiémain, qui se destinait à des études humanistes, est condamné contre son gré à travailler à bord du navire ; son épouse Keffria, à élever ses enfants d'une façon qu'elle réprouve ; Brashen, le second choisi par son beau-père avant de mourir, à plier bagage et à se faire embaucher sur un navire abattoir. Quant à l'indomptable Althéa, sa belle-sueur, elle doit se cacher pour subsister tant bien que mal, portée par la conviction que La Vivacia, avec laquelle elle a tissé des liens complices, lui reviendra un jour.
Kyle est-il assez puissant pour contrer ainsi tous les siens ? Comment ose-t-il, en outre, renier un vieux serment qui le lie à une famille du Désert des Pluies, où règne la magie ? Son aveuglement et son entêtement néfastes seront lourds de conséquences.