Goudji orfèvre
Né en Géorgie en 1941, il étudie à l’Académie des Beaux-Arts de Tbilissi (section sculpture) de 1958 à 1962. Membre de l’Union des artistes de l’URSS à 23 ans, il parvient à quitter pour la première fois et définitivement son pays pour s’installer en France, en 1974. «Je veux créer des objets précieux, mythiques et uniques, des objets de beauté, des objets sacrés», proclame-t-il ; c’est en effet la tâche à laquelle il s’est attelé depuis bientôt 30 ans. Goudji effectue tout le travail d’orfèvrerie lui-même, du découpage des métaux au martelage, de la soudure au polissage, de même que l’inclusion des pierres précieuses. Goudji a réalisé plusieurs milliers d’objets, de table, de décoration, liturgiques ou bijoux, toujours dans les matières les plus précieuses : vermeil, argent, cristal de roche, ébène, corail, lapis-lazuli, nacre... Mais la symbolique de Goudji est rarement évidente car il l’occulte ou, souvent, n’en est pas lui-même conscient. Elle se situe parfois dans la nature de l’objet qui, d’accessoire de la table devient invitation à la Cène ; qui, de décoratif, devient votif ; qui, de laïc, devient sacré. L’ouvrage accompagne plusieurs expositions : à Fourvière (20 sept. - 19 nov. 2002) ; à Seneffle, en Belgique (4 oct. 2002 - 12 janv. 2003) ; à Nançay (5 oct. - 23 déc. 2002) ; à Saint-Amand-Montrond (6 oct. - 30 déc. 2002) ; à Cambrai (janv. - fév. 2003).