La Joie
Lancé par le succès considérable de son tout premier roman, Sous le soleil de Satan (paru en 1926), Georges Bernanos se jeta immédiatement dans l’écriture fiévreuse de L’Imposture.
Son troisième roman, La Joie, suite de L’Imposture, a été récompensé par le Prix Femina en 1929. La joie est un thème si fondamental chez Bernanos qu’il est même devenu le titre d’un de ses plus grands romans. L’action de ce roman se déroule dans le château artésien de M. de Clergerie, historien médiocre, obsédé d’ambitions académiques, né pour faire non une vie, mais une carrière. Habitants de la demeure : la mère de M. de Clergerie, murée dans le mensonge que symbolise la détention d’un trousseau de clés ; Fiodor, le chauffeur russe éthéromane étrangement sensible au mysticisme ; Fernande, la cuisinière ; François, le valet. Et au milieu d’eux, personnage principal, Chantal de Clergerie, jeune fille radieusement belle, toute pureté, fraîcheur et joie, une joie mêlée de souffrance quand elle est extatique et dont elle est prête à faire le sacrifice pour le salut des autres...