Bercy : La Dernière Balade - A Farewell Stroll
Editeur : Marval
Bercy ! Pour un gaillard de quelque vingt-cinq printemps, ça se résout en un "sigle" : POPB. N'essayez pas de le prononcer ! Il faut vraiment dire les lettres. P... O... P... B... Ca fait perroquet ? Ben oui. . P... O... P... B... Ca fait même ordinateur. Et la plupart des usagers, pas encore trop usagés, ne savent guère ce que ça veut dire. Je prends les paris... c'est le cas de le dire ! Les Paris ! Eh bien, moi, je le sais. Ca veut dire : Palais Omnisports de Paris-Bercy. Un bâtiment couvert de pâquerettes où on joue "Carmen" et "La Traviata". Et puis on y joue aussi au tennis. A diverses choses... On y court parfois à vélo... sur piste.
Pour des gens comme moi, bénéficiant du douteux privilège de l'ancienneté, Bercy, ça a encore une odeur. Un parfum de moût... de raisin... de fond de cuve. Ca sent le taste-vin. La bouteille couverte de poussière... qu'on n'essuie pas. De toiles d'araignées... Ca sent bon, quoi ! Ca sent bon la France... comme chantait Maurice, je crois. Le chaleureux avec sa lippe ironique. L'homme au canotier. Ca sent le passé, enfin. Un passé qui ne reviendra plus, comme de juste. Un passé révolu. Comme les autres.