Juste le temps de s'effacer, suivi de : Ni toi ni personne
Avec ce quatorzième recueil, Richard Rognet affirme sa voix, une des plus représentatives de sa génération. On a pu caractériser sa poésie comme un lieu de tension entre l’un et le multiple, le cri et le chant, l’appel et l’imprécation. Il y a toujours, chez Richard Rognet, en proie au doute à l’inquiétude, un tragique plus ou moins latent. Ce nouveau livre est très significatif du «ton» de Richard Rognet, mêlant le quotidien et l’intemporel, le brin d’herbe et le cosmos, le profane et le sacré, en quête d’un «dieu qui nous échappe, mais que nous savons né de nous». Les poèmes, brefs - entre 12 et 20 vers en moyenne - sont comme les pièces successives d’un puzzle que le poète tente de reconstituer, une permanente reconstruction de l’être intime et de l’être cosmique. La poésie de Rognet est d’une savante simplicité !