Impossible Sagesse
Comment, par quelle voie, pénétrer le monde de la sagesse ? Un tel monde existe-t-il ? En fait il n’y a pas de sagesse en soi, il n’y a que des sages qui souvent diffèrent les uns des autres, même s’il leur arrive d’avoir des points de convergence. La voie classique, la voie qui la première s'impose, est la voie de la philosophie : les philosophes sont par définition et aussi par vocation des amants de la sagesse ne sont-ils pas les spécialistes du monde de la sagesse ? C'est cette voie que l’auteur explore, pour retrouver les thèmes essentiels autour desquels se déploie la sagesse idéale de notre culture :
- les cyniques et les cyrénaïques : Socrate et Diogène;
- les stoïciens et les épicuriens : Épicure et Marc-Aurèle.
Ensuite il se penche sur les sages du rêve, les sages de l'imagination, les sages de la littérature, les sages qu'on rencontre dans les livres, dans les histoires qu'on nous raconte et qui nous font rêver :
- Jacques le Fataliste, le gai luron en démêlé avec son idée fixe ;
- Alexis Zorba, la grande gueule au grand cœur ;
- Ivan Denissovitch, l’homme quelconque.
Enfin, les sages de la vie, des sages qu'il lui est arrivé de rencontrer, des êtres humains qui par leur manière d'être et d'agir, l'aura qui émanait d'eux, l'ignorance qu'ils avaient de leur propre valeur, ont fait qu’il les a reconnus pour ce qu'ils sont, des sages vivants. C'est à travers eux que la nostalgie de la sagesse se transforme parfois en espérance.
Un joli texte clair sur la construction de cette impossible sagesse et sur sa recherche malgré tout.