Le grand vivant
Un cyclone arrive sur la ville.
Enfermé chez lui, le narrateur regarde par la fenêtre le vent, la pluie malmener les maisons et les arbres. Soudain, il se rend compte que le vieil orme, auquel il se confie depuis longtemps, est menacé.
Commence alors une plongée intérieure allant de l'incertitude à la terreur, au bord du vertige, vers un recommencement.
Le Grand Vivant revient sur la personnalité du grand-père de l'auteur déjà évoquée dans Soigner. Il le suit ici « au bord de la mort », tandis que le vieil orme lui tient lieu de frère et de double.
Le grand-père meurt. « Je m'adresse à lui quand un cauchemar me réveille. Est-ce que parler protège de la peur ? » se demande Patrick Autréaux.
« Lui mort, il ne me reste presque rien de l'en- fance - tant mieux -, sinon le dépotoir des voix. »
Dans le spectacle - avec le danseur Thierry Thieû Niang et le récitant Vincent Dissez - le vent soufflé par l'écrivain aspire l'acteur qui lit le texte et bientôt inspire le danseur.