Ma Republique des Maires
Mis à part bavarder sur «la politique autrement», concrètement, en 2017, que fait-on ?
On élit un nouveau président ?
Mais on l'a déjà fait en 2012, en 2007 et ainsi de suite depuis cinquante ans, avec le résultat que l'on voit maintenant : l'hémorragie de nos paysans, 1000 milliards d'euros de prélèvements, 2000 milliards d'endettement, 5 millions de chômeurs, 15000 suicides par an et 130 morts au Bataclan, parce que, pour tout couronner, la France a eu aussi en 2015 la bataille d'Alger dans les rues de Paris, plus l'état d'urgence installé.
Voilà le bilan : dix élections au suffrage universel direct ont donné un président qui a tous les pouvoirs, mais aucun résultat. Il est omnipotent et en même temps impuissant.
Le diagnostic s'impose alors : La France a un adénome institutionnel présidentiel qu'on a laissé traîner depuis 1974 et qui maintenant a métastasé dans toute la société. Il faut l'enlever, et vite.
La date de l'opération est fixée : 2017, avec l'élection présidentielle qui doit être la dernière à tout jamais, pour élire le candidat chirurgien qui va s'engager à faire le référendum pour nous débarrasser de ce mode d'élection.
Nous reviendrons ainsi tranquillement au bon système politique qui a permis au général de Gaulle, en 7 ans , de 1958 à 1965, de redonner à la France le plein emploi, la croissance, la prospérité, et sa place au sommet.
Ce système qui a marché, c'est l'élection du président de la République par les femmes et les hommes de sagesse et raison qui ont toute la confiance de la nation : les maires, évidemment.
Ainsi guérie par eux de cette pathologie présidentielle, la France, rétablie dans ses fondations de la République des maires, va reprendre sa marche en avant et le monde en sera rassuré. Parce que le monde a besoin de la France.