David Lynch : Entretiens avec Chris Rodley, films, photographies, peintures
A la fin des années soixante-dix, Eraserhead parvient sur les écrans français, déjà auréolé depuis New York de sa réputation de film culte. Pour les spectateurs qui le découvrent, le film est une expérience, un choc d’images et de sons qui ne laisse personne indifférent.
Les films suivants de David Lynch, Elephant Man, Dune, Blue Velvet, Sailor et Lula, Lost Highway, ont permis au public de découvrir un cinéaste visionnaire, puisant son inspiration dans les différents domaines artistiques auxquels il s’était d’abord destiné, comme la peinture, la photographie, les arts plastiques.
Cinéaste américain né à Missoula, Montana, comme il le rappelle à l’envi, il aime à planter le décor de ses fictions – dont la plus célèbre à ce titre est la série Twin Peaks - dans de petites villes proches de la nature. Mais les nombreux admirateurs de ses films savent bien que ses histoires d’Amérique s’incarnent dans un monde à part, qui n’appartient qu’à lui, et qui a d’ailleurs son nom propre, le Lynchland.
Au cours de ses entretiens avec Chris Rodley, David Lynch parle librement de ses films – de ceux dont il est fier comme de ceux qu’il considère comme des échecs – et aussi de toutes ses autres activités : la peinture et la photographie, qu’il pratique avec passion ; son travail pour la télévision, la publicité et le spectacle vivant, et ses nombreuses collaborations musicales avec Julee Cruise et Angelo Badalamenti. L’album est largement illustré des archives personnelles de David Lynch.
L’album est une nouvelle édition augmentée de la première publication de 1999 épuisée depuis 4 ans. Elle est enrichie d’entretiens et de photos sur les derniers films.