Le chant du converti
Valentin Pescatore, héros de Triple Crossing, essaie de faire table rase du passé et de tout recommencer à Buenos Aires. Il y travaille pour une entreprise de sécurité dirigée par Facundo, un Juif argentin. Un jour, à l'aéroport, il tombe sur Raymond, son ami d'enfance, malfrat à ses heures, qui réapparaît après une décennie de silence, passée « en marge ». Valentin s'interroge sur le hasard qui aurait amené Raymond à croiser de nouveau sa route. Quelques jours plus tard, un attentat monstrueux fait des centaines de victimes dans un centre commercial du quartier juif de Buenos Aires et un appel intercepté sur l'ancien téléphone de Valentin fait de lui un suspect. Or la dernière personne à qui il a donné ce numéro dont il ne se sert plus est justement Raymond... Il commence à soupçonner que ce dernier est lié à l'attentat.
Pour se disculper, Valentin n'a d'autre choix que de rejoindre un bataillon d'officiers du renseignement venus de trois pays, dont l'agent français Fatima Belhaj, et de s'embarquer dans une chasse à l'homme mondialisée. Le principal suspect n'est autre que celui qui autrefois était son meilleur ami. Dans ce thriller explosif, au sens propre comme au figuré, Valentin Pescatore passe des jungles d'Amérique du Sud aux rues de Paris, des villas de la Riviera espagnole à celles de Bagdad, lancé dans cette traque du leader d'un réseau islamiste radical opérant dans les plus grandes villes du monde. Et comme dans les bons films américains, le livre a sa BO, allant du jazz afro-cubain à Springsteen en passant par Abd al Malik ou même ... Booba.