Fêtes et civilisations. suivi de La fête aujourd'hui
La fête, écrit Jean Duvignaud, "détruit ou abolit, pour tout le temps qu’elle dure, les représentations, les codes, les règles par lesquels les sociétés se défendent contre l’agression naturelle. Elle contemple avec stupeur et joie l’accouplement du dieu et de l’homme, du "ça" et du "surmoi" dans une exaltation où tous les signes admis sont falsifiés, bouleversés, détruits. Elle est au sens propre le carnaval."
Par cette double approche — lecture de fêtes observées aux quatre coins du monde et analyse de la fête dans les civilisations —, Jean Duvignaud conduit son lecteur à découvrir que la manifestation festive est souvent plus proche de la subversion que de l’exaltation. Fêtes et civilisations — dont la première édition date de 1973 — est suivi d’une postface écrite en 1991 et consacrée aux plus récents avatars du festif comme, par exemple… l’enterrement de Sartre.