Mon plus beau posthume
Sixième publication de Pol Pierart aux éditions Yellow Now.
Conforme aux cinq précédentes : même présentation, même volume, même musique douce-amère.
Photographies calembourgeoises.
Soi-même comme personnage et le langage comme pâte à modeler, avec humour et poésie. Ses petits montages de textes dans l'image séduisent par leur fausse légèreté, leur gravité décalée, leur sens de la dérision touchante et profondément humaine.
Les photographies mises en scène et appariées à des mots sont d'une grande sobriété de moyens. Les images vont à l'essentiel, rendant facile la lecture de l'oeuvre, dont se dégage par ailleurs une certaine poésie. Pol Pierart s'y entoure d'objets proches (son ours, son lapin, son squelette...), appartenant à la vie quotidienne. Il précise, non sans malice, qu'il n'a, au travers de ses créations, d'autre revendication que celle de chacun : changer le monde ! « La prétention ridicule de ce dessein ne vous échappera pas, mais ce qui importe réellement, c'est d'aller constamment dans ce sens. »