Bob Morane : Le murmure des ombres
De nos jours, en Suisse, un orchestre est enlevé par ce qui semble bien être des humanoïdes venus d'ailleurs.
Parmi le groupe d'instrumentistes se trouve Thomas Ternek, un violoniste virtuose. Maryse, la jeune épouse de ce dernier, ayant appris que l'agenda du disparu a été retrouvé dans la forêt amazonienne de façon inexplicable, demande à Bob Morane de lui prêter main-forte.
Bill Ballantine fera partie de l'expédition, ainsi que deux agents de la CIA envoyés par Herbert Gains. Ils ne seront pas de trop pour faire face à toutes sortes d'obstacles et de bizarreries : zones de la jungle frappées mystérieusement d'un phénomène de grandissement, hostilité d'une certaine Shanna Banks, patronne irascible d'une société d'exploration pétrolière traitant des Indiens en esclaves, danger permanent de tomber nez à nez avec les Échalas - c'est ainsi que Bill a baptisé les ravisseurs de l'orchestre -, Échalas qui, entre autres, en produisant un puissant sifflement, sont capables de détruire un cerveau. Et puis il y a cette musique jouée au violon qui s'élève dans la forêt à certains moments, amenant Maryse Ternek à nourrir tous les espoirs.
Grâce à un guide Indien que Morane a sauvé des griffes de l'Amazonia Cie, un gouffre est atteint, un trou vertical béant au milieu de la jungle. Soupçonné d'être le repaire où les Échalas détiennent leurs prisonniers, il est exploré. S'ensuivent bien des péripéties. Maryse est capturée à son tour par les humanoïdes, un double de Shanna Banks est découvert au détour d'une galerie, puis vient la confrontation avec les créatures d'outremonde.
Dans la lutte, Bob Morane se retrouvera brièvement projeté dans un univers parallèle, un lieu où tout est différent de ce qu'il connaît. Les Échalas possèdent d'extraordinaires pouvoirs, et ils s'en servent. Les musiciens kidnappés, du moins ceux qui ont survécu, seront non sans mal libérés et Maryse pourra se jeter dans les bras de son mari. Ce dernier expliquera que les humanoïdes subissent une terrible famine dans leur monde et que, se nourrissant exclusivement de musique, ils n'ont pas eu d'autre choix que de venir en faire provision chez leurs voisins que nous sommes.