Le genre qu’on peut aimer

Tout d'abord, il y a maman. Intelligente, assez discrète. Souvent, elle laisse papa parler... tant qu'elle est d'accord avec lui. Ensuite, papa. C'est une grande gueule, mais c'est comme ça qu'on l'aime. Vous ne trouverez personne d'autre qui soit aussi fier de ses enfants. Ensemble, on parle politique, histoire, sciences et ­bouquins... Un type bien, papa, même s'il est des fois un peu borné. Après, on peut aussi parler de Matthieu, mon petit frère de quinze ans. Ses centres d'intérêt peuvent se résumer à Call of Duty, sa petite copine, Call of Duty, son lit, Call of Duty, se disputer avec son père ! Un vrai phénomène en jogging. Il y a aussi mon Oncle Miguel, le meilleur ! Mon arrière-grand-mère aux dents incertaines, et ma grand-mère qui a probablement pour objectif de nous engraisser, Matthieu et moi. Il y a l'Oncle Sam, un peu ringard, mais sympa, et cinq de mes cousins qui ont le double de mon âge. Et puis il y a Anna...