Aventures et mésaventures de deux profs hilares et déconfits
Ils sont profs. Ils travaillent, comme des centaines d’autres enseignants, dans des établissements scolaires que vous avez tous fréquentés.
Cauchemars pour certains élèves, modèles pour d’autres, ils se dévouent dans les différentes sections qui font les joies de l’usine à gaz de ce qu’on appelle, selon les pays, l’Éducation Nationale, ou encore l’Instruction Publique.
Ils soulèvent, dans leur témoignage, les questions suivantes :
Si les professeurs ont encore le droit d’enseigner, ont-ils gardé celui de
sanctionner ?
Le travail d’enseignant se résumera-t-il bientôt, dans certains établissements, à une simple fonction de garderie, voire, quelquefois, de gardiennage ?
Comment motiver les élèves venus confronter leur idéologie, leur philosophie et leurs conditions sociales à l’épreuve de l’école ?
Et puis… devrons-nous craindre, chaque jour, qu’une arme entre dans nos lycées ?
Antoine Gallez (pseudonyme) est enseignant depuis plus de vingt-cinq ans. Il a travaillé dans des universités en Afrique Australe, dans le système « Waldorf » en Allemagne, dans des sections dites de « discrimination positive », en Belgique. Il travaille actuellement dans un lycée français. Cécile Gallez (pseudonyme) a travaillé de nombreuses années dans le monde médical avant d’entrer dans celui, tout aussi impitoyable, de l’enseignement.