L'Oiseau blanc
Le critique d'art et écrivain John Berger aborde ici les questions fondamentales posées par les arts plastiques.
Lorsqu'il parle du cubisme, il ne parle pas seulement de Braque, de Léger, de Picasso ou de Juan Gris, mais aussi de ce moment, au début du vingtième siècle, où le monde s'est rassemblé autour d'un formidable sentiment de promesses en l'avenir. Quand il étudie l'oeuvre de Modigliani, il voit dans l'étirement des formes du modèle l'infini de l'amour humain.
Cheminant librement de la Renaissance à l'explosion atomique de Hiroshima, des rives du
Bosphore aux gratte-ciels de Manhattan, des sculpteurs sur bois d'un village savoyard à Goya, Dürer ou Van Gogh, et embrassant aussi bien le sentiment personnel de l'amour et de la perte que les bouleversements politiques majeurs de notre temps, L'Oiseau blanc démontre une fois de plus la singularité de John Berger.