Kabukicho
L'écrivain nous immerge dans le quartier le plus sulfureux de la capitale nipponne. Le jour, Kabukicho est plutôt morne et comateux, mais à la tombée de la nuit il révèle son visage : Pigalle puissance dix à la mode japonaise, où tous les moyens sont bons pour ferrer le client dans un des bars à hôtes ou à hôtesses qui abondent parmi les love hôtels et autres soaplands. Immense théâtre de la séduction contrôlé par la mafia japonaise, seules les compliments comptent et se paient en coupe de champagne.
Marie, une jeune française, dépense ses dernières économies afin de s'acheter un billet d'avion pour le Japon et espère y trouver un travail.
Une fin de journée, elle rencontre Kate Sanders, l'hôtesse la plus populaire du Club Gaïa, qui lui propose de la présenter à sa patronne : « Hôtesse paie bien mieux que barmaid et c'est plus amusant ». Une amitié solide se tisse entre les deux jeunes femmes.
Pourtant un soir, Kate ne se présente pas au Club Gaïa. Le lendemain, son père, Jason Sanders, reçoit sur son téléphone portable une photo d'elle, les yeux clos, accompagnée de ces mots : Elle dort ici. Que lui est-il arrivé ? Qui est responsable de cette mise en scène morbide ? Déterminé à trouver des réponses, il décide de prendre le premier vol pour Tokyo.