Main de Joseph Castorp
25 avril 1974. Au Portugal, c'est la Révolution des oeillets. Tombe la dictature de Salazar, surgit la démocratie. Ce même jour, dans un petit village isolé au centre du pays, Celestino, armé de son fusil, disparaît... Quand on le retrouve, il est mort. Débarqué il y a plus de quarante ans dans cette zone rurale, comme sorti de nulle part, il s'était bien intégré mais demeurait auréolé de mystère. Le lecteur fasciné décrypte au fil des pages l'histoire de l'étrange bonhomme en même temps que celle de la famille de son ami, le docteur Augusto Mendes, et cela sur trois générations profondément marquées par le salazarisme et les guerres coloniales. Chacune des figures qui hantent ce roman étourdi de musique et de violence apprend irrésistiblement que les secrets et les mystères du passé traversent le temps... Qu'est-il arrivé à Celestino ? Pourquoi et comment la rencontre de la petite et de la grande histoire fait-elle émerger un passé enfoui dont les répercussions résonnent comme le destin ?