La Guerre au bord du fleuve
Quelque part près de Vukovar, Nico pénètre par erreur dans un village en ruine. Dans une maison, un garçon de son âge agonise. Nico recueille ses dernières paroles. Il s’appelle Josué, et devient le fil conducteur d’un périple insolite qui le mène au coeur d’un “paysage après la bataille” - ou plutôt entre deux batailles. Car toute la singularité du livre de Jean Hatzfeld tient dans ce pari : écrire non pas le roman de la guerre, mais le roman des “blancs” de la guerre, de ses interstices. Le roman de l’attente. «Un roman d’une grande bienveillance. Les personnages, pour citer Malraux, ont réduit leur part de comédie. L’auteur les regarde avec une compassion vraie, celle qui ne souligne pas et se dispense de grimaces. Il y a, dans le roman de cet homme qui a vu le pire, l’énigme d’une vraie douceur.» «Jean Hatzfeld a écrit, avec La Guerre au bord du fleuve, un livre de fascination et de rage, de douceur et de violence : un très beau livre.» «Lisez La Guerre au bord du fleuve de Jean Hatzfeld comme une évidence. Les yeux grands ouverts. Laissez-vous emporter par sa délicatesse et son talent.»