Ne pas laisser le temps à la nuit
Maiko se réveille dans une clinique de Bruxelles, une mystérieuse cicatrice au bas du dos et un souvenir lancinant dans sa mémoire en vrac : celui d'une adolescence heureuse à Hong Kong, brisée le jour où son père, microbiologiste de génie, a été porté disparu.
La jeune femme entreprend de se reconstruire et se jette à corps perdu sur les traces de son père. Même s'il lui faut arpenter les quatre coins du monde en hôtesse de l'air, talonnée par d'inquiétants poursuivants.
Dans ce récit d'une quête autant que d'une fuite en avant, Sonia Molinari saisit avec talent atmosphères et personnages, qu'elle observe et transcrit avec l'intuition d'une conteuse. C'est sans hésiter que l'on s'embarque à la suite de son héroïne rebelle et fragile.