Voyages en Italie illustrés par les peintres du romantisme - 2 volumes
Un écrivain de génie dont la passion est l’Italie
Célèbre pour ses romans Le Rouge et le Noir (1829), La Chartreuse de Parme (1838), Stendhal a auparavant publié des biographies de musiciens : Rossini, Mozart, Haydn... et surtout l'Histoire de la peinture en Italie (1817). Les récits de voyages en Italie de Stendhal Rome, Naples et Florence (1817 et 1826) et Promenades dans Rome (1829) sont essentiels dans l'œuvre de l'écrivain. Pour Rome, Naples et Florence, nous avons retenu l'édition de 1826 que Stendhal a considérablement développée.
À la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, il est de bon ton d’aller en Italie faire le « Grand Tour », itinéraire touristique et culturel. À cette occasion, artistes, savants et archéologues créent, développent et diffusent dans l’Europe entière une envie d’Italie. Ce livre est l’occasion de découvrir ce pays tel qu’il était au temps de Stendhal, mythique et idéal, gardant aujourd’hui encore le même attrait et la même fascination pour les amateurs de beauté et de beaux-arts.
Le choix de l’illustration a demandé trois ans de recherche. Plus de 6 000 peintures d’artistes européens ont été consultées dans le monde entier, 2 000 sélectionnées et 361 retenues. Chaque image suggérée par Stendhal, paysages, villes, monuments, personnes citées, scènes de rue, opéras… se retrouve en regard du texte à l’endroit précis où Stendhal en parle, renforçant ainsi la magie et la puissance de l’évocation.
Lampedusa, l’auteur du Guépard, s’enthousiasme, un siècle plus tard, pour l’Italie de Stendhal : « Rome, Naples et Florence n’est pas seulement la première œuvre de Stendhal parvenu à la maturité de son remarquable talent mais aussi l’une des plus caractéristiques et des plus significatives. »
« Avec les Promenades dans Rome Stendhal atteint le sommet de son aptitude à interpréter la personnalité humaine par le biais des voyages. […] Les Promenades sont, avec quelques pages de Chateaubriand le plus grand hommage qui n'ait jamais été rendu à Rome, comprise comme une créature vivante et pas seulement comme un réservoir de souvenirs. »