L'histoire est un mensonge... que personne ne conteste
Editeur : Unicomm
18 juin 1815 ! Il y a trois mois, s'évadant de l'île d'Elbe, Napoléon, sans tirer un coup de fusil, a reconquis son trône. Aussitôt l'Europe s'est mobilisée contre lui et contre une France qui, décidément, ne veut ni oublier la Révolution et l'Empire, ni se résigner aux maîtres que ses vainqueurs de l'an passé lui ont imposés.
Sur le plateau boueux du Mont Saint Jean, à l'ouest de Bruxelles, près d'un petit village nommé Waterloo, soixante dix mille Français commandés par l'Empereur affrontent quatre vingt dix mille Anglo-hollandais aux ordres du Duc de Wellington, tandis que non loin du champ de bataille se rapprochent Blücher et Grouchy. Selon que ce sera le vieux général prussien ou le tout nouveau maréchal français qui arrivera à temps pour renforcer son camp la victoire penchera d'un coté ou de l'autre.
Si Wellington l'emporte ce sera, et pour deux siècles, anglo-saxonne sur le monde avec, tout au long de ces deux cents ans, une Europe ravagée à intervalles réguliers par des guerres meurtrières dans lesquelles elle perdra ses forces, son âme et sa prédominance. Si Napoléon sort vainqueur de l'affrontement - et quelle que soit l'issue des batailles suivantes - c'est une toute autre histoire qui commence. Ce 18 juin 1815 il est deux heures de l'après-midi et les dés roulent.
Ce soir, d'une façon ou de l'autre, le monde aura basculé comme il ne l'a. jamais fait jusqu'ici en une seule journée. L'histoire officielle nous apprend qui l'a emporté. Mais si c'était faux ? Si l'histoire n'était, comme le disait Napoléon, "qu'un mensonge que personne ne conteste".