Mort parce que bête

Editeur : Parc Editions

"Contrairement à la plupart des écrits de Nietzsche d'avant l'effondrement, ces "notes de la maladie" ont été rédigées dans le désordre, la majorité sans dates, peut-être souvent à la sauvette à la faveur de nombreux moments de rémission, qui, selon tous les témoignages, suivirent l'internement de Nietzsche à Iéna. Apparemment, le copiste a opéré une sélection des fragments les plus significatifs de ces moments de lucidité (1889 - 1892 ?)" (J. Gok). "On pourra discuter le statut de ces "écrits de la maladie" [...] Mais ne reconnaît-on pas sa voix, pourtant ? "Maman, je n'ai pas tué Jésus, c'était déjà fait", "Maman, si tu n'as pas de thalers pour allumer le feu, vends-moi", "La foule est une somme d'erreurs qu'il faut corriger"" (Robert Maggiori, Libération). "Bornons-nous à reconnaître qu'elles [ces notes] sont d'un esprit apparemment dérangé qui est tout de même celui de Nietzsche."