Le village et enfin

Je n’ai pas rencontré quelque chose qui fût une promesse de bonheur : ni les gens, ni leurs maisons, ni les paroles qu’ils prononçaient devant leur porte. Non qu’il n’y eût que de la tristesse sur les visages et dans les mots qui parvenaient jusqu’aux lèvres : il n’y avait rien, rien d’autre que les choses de chaque jour, des valeurs d’usage usées par tant d’usage, la quotidienneté les pieds dans la terre, les habitudes, la folie de ne rien dire ni faire que de convenu. La promesse du bonheur, je l’ai trouvée en battant bruyamment des ailes à l’entour, en repoussant loin ce qui me faisait litière, en foutant le camp par la route, parce que je n’avais pas les ailes coupées.