Mon grain de sable
Gênes, février 1945 : Luciano Bolis, un des responsables de la résistance génoise, est arrêté par les fascistes.
Sauvagement torturé, il se tranche avec une lame de rasoir les veines du poignet puis la gorge, afin de ne pas « donner » ses camarades.
Ses bourreaux lui refusent cette délivrance et le conduisent, mourant, à l’hôpital.
A la Libération, Bolis rédige un compte rendu quasi clinique des instants terrifiants qu’il vient de vivre. Un récit, sobre et violent, qui analyse de façon subtile les réactions d’un homme seul face à la souffrance physique et au suicide.
Rarement description d’actes commis par un « héros ordinaire » a atteint un tel degré de dépouillement et d’intensité.
Ce livre, découvert par Natalia Ginsburg et Cesare Pavese, est constamment réédité en Italie.