Le cinquième pas et l'adieu
« Ses amis me considéraient comme un pedzouille sous-alimenté, en réalité j’étais un squelette non masqué par des muscles puissants, je négligeais le sport, la fatigue, je chantais, je lisais et pour faire mon boulot de marchand de bonbons aux épiciers de province je m’étais acheté une fiat 500, jamais un pas à pied, pas même si on m’avait payé, je détestais la sueur. Ses amis à elle étaient grands, robustes, bien faits.
Ils savaient quels étaient les discours qu’ils devaient tenir entre eux et quels étaient les discours de pedzouille. Moi je ne savais pas et je faisais des discours de pedzouille avec une passion de pedzouille, un accent de pedzouille, des mots de pedzouille, des idées de pedzouille.Tout un été et on ne s’est jamais adressé la parole. »