Martel en tête
« Il lui fallait bien se rendre à l’évidence, il était vieux maintenant, même sa femme le lui rappelait, sans prendre de gants.
Jusqu’à son malheur il n’avait pas eu conscience de son âge, pas conscience d’avoir changé. Les saisons en se suivant avaient usé la vie sans qu’il y prenne garde. »
Mais quel est ce malheur qui a pu à ce point changer le Bricou ? En vérité pas grand chose, un événement banal, presque insignifiant, mais pourtant cela suffit pour qu’il se mette martel en tête. Sa vie bascule. Et si les autres riaient de lui, s’il n’était plus bon à rien, et si sa femme le trompait, peut-être même a-t-il la gale...
On rit beaucoup à la lecture de Martel en tête mais, le livre refermé, on se dit qu’on est tous un peu des Bricou...
Martel en tête fut publié pour la première fois par les éditions Edmond Nalis en 1967, avec une préface de Georges Brassens, et des témoignages d’amitié de Jacques Prévert, Jean-Pierre Chabrol, René Fallet et Guy Béart.