Cent jours après la floraison des lys
Un goût de terre argilo-calcaire, une odeur de chemins vicinaux, de voies de petite communication et au fond coule une rivière qui ferme le passage. Le narrateur, de retour comme Ulysse dans le pays de ses aïeux, retrouve sa demeure et se fond dans un décor de prés, d'arbres et d'eaux, à l'affût des traces inscrites dans ce paysage agreste.
Au gré de notations bienveillantes ou caustiques, par petites touches, se dessine un portrait impressionniste et secret d'une campagne vivante. Passent les saisons, les travaux et les jours, page après page ce carnet bruissant de surprises initie notre regard au charme de ces lieux. En contrepoint pourtant, un phénomène récurrent, étrange, une anomalie de circulation automobile, inquiète et lentement recouvre le voisinage d'une ombre d'incertitude...