Mort de Louis XIV : Suivi d'autres transcriptions
La musique est de tous les arts celui qui a le mieux admis la pratique de la transcription. Réduction, arrangement, orchestration, adaptation, sont des termes courants pour l'amateur comme pour le professionnel, habitué à confier à un instrument ce qui était destiné à un autre. On n'en finirait pas d'aligner les exemples de classiques français reprenant les anciens, de modernes reprenant les classiques, et ainsi de suite. Qu'il s'agisse d'adaptation ou de traduction, le principe est identique : appropriation, fécondation. Avec quelques agissements secondaires détournement, retournement, déplacement, farcissement. Suppression, modification, accommodation, etc. Jacques Drillon, après ces avertissements, s'offre la liberté de composer, voire d'improviser, sur des thèmes ou des idées de Saint-Simon, de Queneau, de Perec, de Jude Stéfan, de Pascal Quignard... En fait, c'est un magnifique pillage et un hommage sans frein à l'invention littéraire !