Le pilon
Un livre se penche sur son passé, de la sortie des presses à son départ plein d'espoir vers l'Afrique. Vingt ans d'une vie mouvementée. Il aime, est aimé, risque sa vie, rencontre des lecteurs et des lectrices, discute avec d'autres livres dans les librairies et les bibliothèques, s'interroge sur la marche chaotique du monde.
Tout cela donne un roman picaresque, une méditation drôle sur notre finitude, doublés d'une variation à la Queneau sur le mot « pilon ». L'humour, comme toujours, quand il n'est pas un confort, affleure au tragique.
Premier roman de son auteur, Le Pilon est dû à un homme qui a toujours baigné dans les livres mais qui, cette fois, précise : « Je n'ai pas écrit ce roman. C'est le roman qui m'a écrit. »
A propos du Pilon
Le Pilon doit son origine à Jacques Auzoux, responsable de la librairie de la Bibliothèque nationale (ancien et nouveau site), raconte Paul Desalmand. Il me dit un jour : J'ai longtemps pensé à écrire un roman. ce serait l'histoire d'un livre qui raconte sa vie de livre depuis la sortie de l'imprimerie. Mais je ne suis pas écrivain. J'en ai parlé à un normalien qui n'a pas suivi. Cette idée m'a foudroyé. Je me suis mis à écrire le soir même.