La galeries des murmures
Dans son «musée imaginaire», Isabelle Cousteil franchit allègrement la ligne rouge du délire romanesque.
Elle nous dévoile l'amour du violoncelliste de Modigliani pour le violon d'Ingres de Man Ray, nous fait craindre un réveil des Antiques du Louvre et la révolte de la déesse Bastet contre Jean de La Fontaine. Elle entend le duc et la duchesse de Berry se quereller post mortem. Elle enchaîne Camille Claudel et Séraphine de Senlis dans la souffrance et la folie, surprend une discussion de voyous fraternels entre Monna Lisa et l'Ange de Reims...
Et, dans un jardin de Monet, une belle mélancolique confie son seul espoir : vous revoir lorsque vous aurez refermé ces pages.
Les portraits murmurent. Écoutez-les avec les yeux pour mieux les voir avec le coeur,
... comme les ont «entendus» les pinceaux de Lupi.