L'Homme superflu: Théorie politique de la crise en cours
Le capital est plus puissamment armé que jamais pour exercer une domination diffuse, mais totale (économique, culturelle, politique, sociale, psychologique…), sur les institutions, la nature et l’homme.
L’auteur décrit l’émergence et le rôle de ces « appareils stratégiques capitalistes » mondialisés que sont le sport, l’éducation, les médias, l’industrie culturelle ou encore l’armée, dans la subordination des populations.
« En imposant à l’individu capitaliste une concentration de tous les instants et un investissement total sur ce qu’il doit faire – sa tâche, son travail, ses vacances, ses loisirs, ses objectifs... – et sur ce qu’il doit être – quel parent, quel enfant, quel citoyen, quel consommateur, quel téléspectateur... –, nous sommes passés sans transition de la répression policière ou militaire à une logique d’aliénation par l’intériorisation pure et simple des normes dominantes ».
(Patrick Vassort)
Tous ces « appareils stratégiques capitalistes » visent à l’uniformisation, au conformisme indépendamment des frontières, des particularismes historiques et culturels et des considérations morales ou éthiques ; ils soutiennent un capitalisme mondialisé, globalisé et « agressif ».
Derrière l’illusion de libération par choix individuel, se dessine en fait le conformisme le plus dangereux et le moins pensé.
Comment comprendre au mieux ce système pour lutter contre lui et pour savoir le déconstruire ? Quelle liberté nous reste-t-il pour refuser d’intégrer purement et simplement ces logiques ? Comment échapper au contrôle et à la massification ?
Telles sont les questions primordiales et urgentes qui s'imposent à la lecture de ce texte.