La Tombe
1. Machine (La Tombe est une machine).
2. « je lis un texte dans une langue qui n’existe pas, pas vraiment, »
3. Qu’est-ce qu’un ensemble ? (Comment utiliser ses mains ?) Et l’ensemble des ensembles, ça pourrait être quoi ? Qu’est-ce qui fait reste, en fait, dans ce jeu de l’ensemble et de son sous-ensemble ?
4. Recherche de la recherche, de l’égarement produit par l’acte de rechercher et de rechercher quoi ?
5. Tunnels, chambre d’hôtel et question du plafond. Un oncle, un escalier, un bombardement. Juliette, rhinocéros, « extrémités-oursins ».
6. C’est à travers une série d’instantanés, de blocs relativement distincts développant pour eux-mêmes une ou plusieurs situations, qu’une machine d’écriture (tentative d’épuisement / (rumination) / processus / variations) va jouer, dans La Tombe de Oolong, avec les possibilités mêmes de la proposition, de la définition, de la phrase assertive, du commentaire argumentée de série d’états de faits, des actes d’établissement formel ou de creusement inquiet d’une exigence de vérité. (Résistances d’assertions dans les flots du procès ; vertiges de l’assertion aux procès qu’elle produit ; etc.)
7. « Le bombardement modifie le monde là où il se produit, le monde ne reste pas le même après. »
8. Et alors la pensée d’une stratification des exégèses, d’un multiplication des jeux, des possibilités offertes, aussi, par développements, détournements, perturbations de quelques textes fameux. (Retraverser ou feindre de retraverser le Corrections de Thomas Bernhard ; trouver dans la lecture de Ludwig Wittgenstein toute une série d’images, les rendre littérales, et s’engager ainsi dans ce que l’auteur appelle « un absurde réussi » ; de petites fuites en compagnie d’Olivier Cadiot ; s’embrancher même avec Samuel Beckett ; rétablissement d’une voie vers l’Auto-da-fé;mouvement d’une plaque vers Jacques Roubaud ; etc., etc.)
9. Un oncle, un escalier, un bombardement.
10.La Tombe est un roman.