Eaux-fortes de Buenos Aires
Ecrites entre 1928 et 1933 et parues au jour le jour dans le journal El Mundo, les Eaux-fortes de Buenos Aires sont autant d'instantanés, de tableaux courts de la capitale argentine, de ses habitants, de ses coutumes et de son rythme. Car il y a bien une faune et une flore particulières à l'endroit : ses jeunes oisifs plantés devant leur maison, ses chantiers de construction pillés de leurs briques, ses maisons de tôle ondulée aux couleurs passées... Chaque curiosité typique de Buenos Aires fait l'objet d'une eau-forte, petit bijou littéraire savamment rythmé par un auteur qui n'a peur ni des écarts de langage ni des mélanges peu orthodoxes : s'y côtoient langue des faubourgs et argot des bas quartiers. Il en ressort un tableau mouvant de la ville, au charme suranné trempé dans l'acide, une œuvre urbaine et décalée.