Bois sans soif
Au moment de se choisir un avenir, le narrateur de Bois Sans Soif pousse la porte d'un bar. Et découvre plus qu'un métier, une vocation. Tout l'attire derrière le zinc : le mystérieux bouton qui ouvre la trappe menant aux boissons, les recettes des cocktails, les manettes délivrant la bière pression.
Ce cockpit le laisse rêveur. Il devient donc barman pour dix ans et réalise bien vite que cette profession est le meilleur poste avancé pour comprendre ses contemporains, pour vivre parmi eux et les écouter en passant inaperçu. C'est ce qu'il appelle « les superpouvoirs de Barman », des qualités que l'homme derrière le bar développe plus vite que celui accoudé face à lui. Bois Sans Soif fait le récit de ces années de bar, dans un style unique, précis, humain, parfois lyrique.
Comme le souligne Philippe Jaenada dans sa préface, « on s'enivre d'une écriture magnifique, à la fois fluide et forte, toujours en équilibre. On y apprend surtout, avec l'impression distrayante d'observer simplement une maquette, vue d'en haut, un petit bistrot avec des petites personnes dedans, on y apprend surtout ce qu'est la vie sur terre. »