Revue Alibis numéro 57
Deux spécialistes posent un regard éclairé sur le genre. André Jacques expose la production de l'année 2015 dans son article « L'Année 2015 du polar québécois », alors que Norbert Spehner dévoile les secrets du milieu dans « Le Polar québécois : bilan de santé objectif, diagnostic critique subjectif ».
Du côté des fictions, deux nouvelles venues publient pour la première fois dans nos pages. Pour débuter, Julie Marcil plonge le lecteur dans une psyché aussi troublée que troublante avec « La Faucheuse », qui a inspiré l'illustration de couverture de ce numéro. Ensuite, Maude Gosselin-Lord propose une visite dans un centre de retraités où les résidents sont confrontés à ce qui semble être un meurtre. mais qui sait ? Après tout, une crise cardiaque est si vite arrivée dans un groupe de personnes âgées. À ces recrues s'ajoutent des auteurs qui n'en sont pas à leurs premières armes. Tout d'abord, « Le Quatrième chien seul » d'Alain Bergeron nous confronte aux tentatives ardues d'un homme qui désire devenir un tueur. Jean Charbonneau poursuit sur la thématique des meurtriers en herbe avec la courte mais surprenante « Mon écrivain ». Pour sa part, François Leblanc s'intéresse au parcours d'un violeur qui ne sait ce que « De si beaux yeux verts » lui réservent comme sort. Le volet fiction se termine sur une nouvelle qui marque au fer rouge : « Les Moutons andalous et les pâturages du Yorkshire » d'Hugues Morin.
Des critiques de romans et de films viennent clore un numéro qui ne laissera personne indifférent.