Ni les loups, ni les chiens
"La vague si lente, si dénuée de vague, et noyé le regard, le déferlement blanc de nuages porteurs de vague, d’océan, et porteurs de vert, le gris vaporeux, perdus les yeux qui tenaient aux yeux, qui tenaient à la vague, la multitude, et les prénoms à voix haute, la bordure d’écume, le mélange, la profondeur de l’eau, à visages, à dessins, cela torture, et recouverts au couteau, écrasés à la poudre, à la voix comme surgie de la voix, de la gorge déployée, à peine emportés qu’ils reviennent, les yeux, et flottent en surface, les remous, à peine vus qu’ils se retirent, la plage herbeuse, et muets dans la maison, la bouche de marée montante, les lambeaux béants, la bouche à déverser le fer, les rouleaux d’orage, à cribler de clous les fronts déjà blessés aux fronts, l’air touchant et dispersant le sable, les grains, les cailloux veinés de noir, l’eau de la roche à
creuser la paume des mains, à la tourner vers le nord, les pans manquants de l’édifice, le temps à exercer sa pression, et les mouettes à l’horizon, le gris sale de mer démontée, de nuage crevant la vague, le nuage, les jardins envahissent les jardins, envahissent la plage les broussailles, et la vague forte, le grondement des chiens à revenir, et à trouver la faille, la brèche, à l’agrandir."