Confort Minimum
Dans ce deuxième livre de Rorik Dupuis, on lira la suite des errances poétiques de l'auteur entamées dans son premier recueil "Le dessin d'une oreille". "Confort minimum" en reprend le mode « balbutiant » et la syntaxe télégraphique pour évoluer, par tentatives, par humeurs, vers un style plus romancé, plus linéaire, particulièrement dans la seconde partie, où l'auteur se concentre précisément sur des situations, des scènes données. Ce recueil se divise en deux grandes parties elles-mêmes divisées en quatre « actes » chacune. Le ton se veut plus « lumineux », plus ouvert que le précédent recueil, c'est aussi par l'absurde et l'autodérision que l'auteur y parvient, créant toujours un climat aussi onirique que cinématographique.