Géhenne. Texte suivi d'un dossier pédagogique
Déclarée d'utilité publique en Belgique, « Djihad » est recommandée en France par l'Education nationale pour prévenir la radicalisation en milieu scolaire. Ismaël parvient par le rire à toucher ceux qui sont parmi les plus exposés : sur les 200 000 spectateurs qui ont vu la pièce, plus de la moitié sont des adolescents.
Après « Djihad » et les mésaventures de trois jeunes paumés radicalisés, la noire « Géhenne », dans laquelle un islamiste incarcéré à vie se met à douter. (Le Parisien) Pour Géhenne, le deuxième volet de la trilogie, le personnage d'Ismaël Saidi a, cette fois, du sang sur les mains. Entre un prêtre chercheur de Dieu et une juive laïque à demi-folle, un terroriste se met à douter en prison. Sa cellule devient son purgatoire, ponctué de cauchemars, souvenirs de l'attentat commis contre une école juive. Avec Géhenne, Ismaël Saidi entrouvre la porte à l'amour et au pardon.
Mais comme l'annonce le titre de la pièce, l'enfer n'est jamais loin, et certaines scènes de ce spectacle, par ailleurs d'une grande profondeur spirituelle, peuvent choquer par leur violence sonore. (La Croix) Dans la « Géhenne » le public va plonger au plus profond de l'esprit criminel d'un terroriste qui a un jour été un être humain, mais qui aujourd'hui a été transformé en monstre par une idéologie mortifère...
Comment rire d'un attentat ? En riant de celui qui l'a commis et non des victimes. Géhenne aborde des sujets sensibles tels que l'antisémitisme larvé et inculqué dès l'enfance, la haine de l'autre, l'intolérance religieuse, la prison... mais aussi la rédemption, la renaissance, l'amour qui peut fleurir à peu près n'importe où. Un dossier pédagogique - élaboré à la demande du monde scolaire -va vous permettre d'aller plus loin encore dans le débat. Il a été créé grâce aux questions que les jeunes nous ont posées lors des débats qui ont suivi les représentations de Géhenne. Un travail qui vient donc des jeunes et qui va vers eux...