Les bonnes mères boivent du Spritz
Seize heures pile. Sous ses airs de dolce vita, Vérone s'anime soudain de l'effervescence des mères, à la sortie des classes. Tableau exquis de femmes italiennes. Elles se retrouvent devant l'école, s'interrogent, s'insurgent, s'émerveillent et vont boire des cafés et des Spritz.
Au milieu de l'exubérance de ces mères obnubilées par leurs rejetons, on croise Héloïse, la maman française, perfectionniste et en perpétuel questionnement, qui va dissoudre ses doutes dans le bleu chloré de la piscine. Et aussi Annunziata, la belle Napolitaine, mère parfaite, qui cuisine, donne des leçons et passe son temps sur son portable.
On y parle de maternité bien sûr, du poids de la famille - et en Italie, il pèse lourd -, de culpabilité, du temps qui passe, des corps qui changent. Entre tendresse, hystérie, amour della mamma, différences culturelles et toutes ces petites choses qui font le quotidien, l'auteure dévoile avec humour qu'il y a plusieurs façons d'être mère.