Danger Zone: Le métier qui n'existe pas
J'exerce un métier qui n'existe pas. Pour la plupart des gens mon activité est du ressort de l'Etat et je passe au mieux pour un « James Bond », au pire pour une « barbouze ». Je dois toujours faire de la pédagogie pour expliquer en quoi consiste mon métier.
Pour la plupart de mes concitoyens, quand j'évoque travailler dans la « sécurité économique », on m'associe à un vigile. Avec mes interlocuteurs anglo-saxons dès que je prononce « corporate security » les gens comprennent. En France les métiers de la sécurité, de l'enquête privée, de la protection rapprochée sont associés dans l'inconscient collectif au vigile, au détective privé façon adultère, ou gros bras de boite de nuit.
La réalité de mon quotidien est très loin de leur perception. La quintescence de mes savoirs faire se révèle à travers les activités de gestion de crise. Elles ne sont pas mon quotidien mais elles sont assez significvatives pour qu'aujourd'huoi j'appuie mon expertise sur mon experience.
Quand je donne des cours ou des conferences on m'interroge (les jeunes etudiants (21/27 ans) toujours sur mon parcours. C'est pour eux que je veux raconter mon histoire et mon parcours, et pour rendre hommage auxpersonnalités qui m'oont inspiré, aux mentors qui m'ont fait confiance et mis le pied dans cette activité.
Enfin depuis mon plus jeune age j'ai des rêves ; ces rêves je les ai accompli et ils m'ont mené ou je suis de la PM Para aux EOR ; de l'Algérie au Cambodge des mes OPEX comme réserviste à mes interventions sur les conflits sociaux ou aux Kidnapping