Eloge du maquereau
Esprit malicieux, curieux, non conformiste, érudit, René-Louis Doyon nous parle d'un sujet qui défrisera toujours la chronique : le maquereau. Profitant de ses années de recherches littéraires, il poursuit le travail qu'il a fourni sur l'argot des typographes. Cette fois, ce sont les " dos verts ", personnages équivoques qui l'occupent. Il en décline les formes, les appellations, leurs étymologies et les anecdotes qui leur collent à la peau. Dans la grande tradition des savants lexicographes du xixe siècle (Nodier, Monselet, etc.) René-Louis Doyon apporte sa contribution, solide comme un roc, à ces savoirs singuliers qui toujours perturbent la pensée académique et en éclairent les zones d'ombre.
René-Louis Doyon (1885-1966), né à Blida, en Algérie, crée sa librairie puis sa maison d'édition où il publie les premiers écrits de Jouhandeau et Malraux, consacre des travaux à Stendhal, Isabelle Eberhardt, côtoie Céline, Camus. Auteur de plusieurs essais et romans, il donne cet Éloge du maquereau en 1949. Édition établie et présentée par Éric Dussert.