Mary Stuart : sainte ou putain ?
Editeur : Grand West editions
Sublime pour les uns, scandaleuse pour les autres, martyre de sa foi ou comploteuse frénétique, complice de l'assassinat du roi son époux ou victime d'abominables machinations, créature aveuglée par la passion ou femme assumant sa liberté, Marie Stuart ne saurait laisser indifférent.
Sa fin tragique, qu'elle a su affronter avec dignité et panache, pare sa mémoire d'une aura romantique qui a sans doute fortement contribué à masquer les ombres d'un parcours hiératique et d'une personnalité aussi complexe que déroutante. Son destin est indissociable de celui d'une autre icône du XVIe siècle, Élisabeth 1ère d'Angleterre.
Entre Marie, plus femme que reine et Elisabeth, plus reine que femme, s'établit une étrange relation sur fond de fascination/répulsion, de conflit d'ambition, d'oppositions confessionnelles qui, dans le droit fil de la tragédie grecque, ne peut se clore que par l'élimination de l'une d'elles. Ce sera Marie...Parce qu'elle est la plus faible ? Ou la plus fautive ?