Les belles danses, Versailles : Dans le bosquet du Théâtre d'eau redessiné par Louis Benech
À l'occasion de la recréation du bosquet du Théâtre d'eau dans les jardins du château de Versailles, les Éditions Dilecta publient un diptyque retraçant la création des fontaines par l'artiste français Jean-Michel Othoniel, en coédition avec la galerie Emmanuel Perrotin.
Redessiné par le paysagiste Louis Benech, le bosquet du Théâtre d'eau accueille également 3 nouvelles sculptures de Jean-Michel Othoniel, posées à fleur d'eau dans les bassins. Composées d'entrelacs et d'arabesques en verre de Murano, elles évoquent le corps en mouvement et sont directement inspirées des ballets donnés par Louis XIV et de L'Art de décrire la danse, de Raoul-Auger Feuillet (1701).
Véritables calligraphies issues d'une réécriture de la notation des pas de danse, ses sculptures redonnent vie à « L'Entrée d'Apollon », au « Rigaudon de la paix » et à la « Bourée d'Achille ».
Dans Les Belles Danses, Jean-Michel Othoniel offre une rétrospective de son travail pour le bosquet, première installation contemporaine pérenne dans les jardins du château de Versailles. Dans le premier tome, Robert Storr (critique et curateur américain) analyse ces réalisations exceptionnelles de Jean-Michel Othoniel à Versailles au regard de l'art contemporain. Puis, suivant les entrées d'un ballet baroque, l'artiste dévoile ses sculptures-fontaines, à travers des images de ses fontaines, de ses croquis et de ses influences. Le second tome révèle le « making of » de ses fontaines et rassemble ainsi images d'archives et de conception.
Richement illustré, il sera également éclairé de notes de l'artiste lui-même, révélant ainsi les secrets de la conception de ces oeuvres.
Né en 1964 à Saint-Étienne Jean-Michel Othoniel vit et travaille à Paris.
Travaillant d'abord des matières comme le soufre ou la cire (oeuvres qu'il expose à la « Documenta IX » de Cassel, en 1992), Jean-Michel Othoniel est avant tout connu pour ses sculptures en verre de Murano qui jouent avec la lumière et l'espace. Dès 1996, il intègre ses oeuvres dans le paysage, comme dans les jardins de la Villa Médicis, le jardin vénitien de la Collection Peggy Guggenheim ou encore à l'Alhambra de Grenade. Il expose dans les musées les prestigieux en France comme à l'international. « My Way » au Centre Georges Pompidou en 2011, grande rétrospective de son oeuvre, a ainsi ensuite été présentée au Leeun Samsung Museum of Art/Plateau de Séoul, au Hara Museum of Contemporary Art à Tokyo, au Macao Museum of Art de Macao et au Brooklyn Museum de New York. Il est représenté par les galeries Perrotin (Paris, New York et Hong-Kong), Karsten Greve (Cologne et Saint-Moritz) et Kujke (Séoul).