Quelqu'un comme elle
A l'approche des fêtes de Noël, deux meurtres sont perpétrés à deux jours d'intervalle, sur deux femmes au profil identique de manipulatrices perverses. La première, Stéphanie Casadesus, mère de famille, est poussée en voiture du haut d'une falaise à Collioure, près de Perpignan. La seconde, Corinne Alvarez, directrice d'école privée, est poignardée sur le parking de son établissement, en métropole lilloise.
Rien ne semble relier ces deux affaires, mais les deux capitaines en charge des enquêtes sont amis depuis l'école de police. Laurent Pujadas, policier catalan, débarque ainsi dans le Nord, hébergé par son homologue lillois Benoît Demazure.
Pujadas vient auditionner Marguerite Dubois, ex-femme du compagnon de Stéphanie Casadesus, Raphaël Pons. Raphaël et Marguerite sont fort attachés l'un à l'autre, et cette dernière savait l'enfer quotidien que Casadesus infligeait à Raphaël et à leur fils.
Demazure, quant à lui, oriente ses investigations autour de Mathilde Varoquier, qui a quitté l'enseignement après avoir été harcelée par Corinne Alvarez.
Échangeant sur leurs enquêtes respectives, et bloqués par l'alibi en béton des leurs suspectes, les deux policiers constatent que Marguerite et Mathilde habitent le même quartier. Toutes deux, éprises de justice, ont subi un grave préjudice moral de la part des deux manipulatrices. Pujadas émet alors l'hypothèse que les deux femmes se connaissent et ont échangé leurs crimes. D'abord sceptique, Demazure accepte de réorienter leurs recherches dans ce sens.
Les coïncidences se multiplient en faveur de cette théorie et les alibis inversés des deux femmes s'avèrent fragiles. Cependant, les policiers n'arrivent pas à établir un lien direct entre elles, ni la présence de l'une sur le lieu du crime prémédité par l'autre.
Faute de preuves, l'affaire de Collioure sera classée comme un accident avec délit de fuite, tandis qu'à Lille, on conclura à l'acte d'un psychopathe. Les deux capitaines restent pourtant persuadés que Mathilde et Marguerite sont coupables de cet échange de crimes... sommes toutes imparable.