La mort de près
"Dans La mort de près, l'écrivain convoque à sa table de travail le lieutenant de 14 tel qu'il était, dans sa vareuse tachée de sang et de boue, sentant le cadavre et la chimie. Le jeune officier n'a plus peur, il ne souffre plus, ses larmes sont taries. Il parle calmement, posément, libéré du feu des souvenirs qui brûlait les pages de Ceux de 14. Il raconte de nouveau quelques moments de sa guerre, comment il a rencontré la mort et ce qu'il en a vu. Tout est clair. On y comprend ainsi, mieux que dans le récit haletant d'autrefois, le déroulement d'un combat d'infanterie au début de la Première Guerre mondiale. [...]"
Michel Bernard.
Ce texte est une des perles de la littérature sur la guerre. Une révélation et un choc.
L'interprétation de Bernard Métraux le rend bouleversant. Le comédien rend totalement justice à l'auteur et met l'auditeur dans la situation singulière de vivre une expérience de l'indicible.